Tout est parti d’une scène de violences conjugales qui s’est déroulée dans les rues de Marseille. Hors service ce jour-là, un CRS se dispute violemment avec sa femme lorsqu’une passante appelle la police.
Rendus sur les lieux pour contrôler l’individu, les policiers se voient présenter sur le téléphone de leur collègue une carte de CRS qui s’accompagne d’une notification de message : « J’ai besoin d’un gramme », rapporte entre autres RTL.
Cocaïne, kétamine, MDMA, 3MMC, cannabis…
Nécessairement interloqués, les policiers fouillent alors le téléphone du CRS et découvrent de nombreux autres messages du même acabit et qui laissent peu de doute sur la nature de ses activités de dealer au menu fourni : Cocaïne, kétamine, MDMA, 3MMC et cannabis, et le placent en garde à vue.
Déféré ce vendredi au tribunal de Marseille, ce CRS de 30 ans a été condamné à neuf mois ferme à effectuer sous bracelet électronique et cinq ans d’interdiction de port de l’uniforme pour trafic de drogue et violences conjugales.
Devant le tribunal, ce fonctionnaire en arrêt maladie depuis janvier, précise La Provence, a évoqué un burn-out, tenté d’expliquer qu’il « dépannait des connaissances » et « rendait un service » plus qu’il ne dealait. A Marseille, près du tiers des comparutions immédiates concernent des affaires de trafic de stupéfiants et représentent le plus grand nombre de ces dossiers jugés en sortie de garde à vue.