Récemment inter­viewé sur la chaîne Youtube, Not Your Country Club, Roger Federer, après avoir évoqué la passion de ses enfants pour le sport, a égale­ment parlé de sa rela­tion avec les réseaux sociaux. Et le Suisse n’est pas forcé­ment à l’aise avec cet outil. 

« Honnêtement, je trouve cela diffi­cile parce qu’il y a telle­ment de commen­taires. Je suis plutôt doué pour les absorber. Par exemple, quand je lis dix commen­taires et que neuf sont posi­tifs concer­nant mon revers, un seul ne me fera pas remettre en ques­tion. Mais cela peut être lié à mon appa­rence, à la taille de mon nez et à plein d’autres choses et ça peut être bles­sant. Je gère plutôt bien cela, je pense que c’est juste une constante. Quand je poste quelque chose et que je suis très actif et que j’ai les réseaux sociaux à l’es­prit, je ne sais pas comment gérer cela. Le problème, c’est le besoin constant de publier. Alors parfois je préfère publier moins parce que je veux passer ma journée à penser à autre chose. Mais c’est un outil incroyable parce que j’ai grandi à une époque où il suffi­sait d’avoir un site internet. De nos jours, lorsque tu postes quelque chose, cela se transmet à tout le monde, comme pour mon départ à la retraite. Donc c’est une rela­tion amour‐haine mais je pense que pour la plupart des gens, cela peut être utilisé de manière très bénéfique. »