DÉCRYPTAGE – Dans le contexte des négociations avec l’opposition, le patronat sent le vent tourner en sa défaveur après la nomination de Sébastien Lecornu à la tête du gouvernement.

Entre le marteau d’un Parti socialiste décidé à vendre cher sa non-censure et l’enclume des marchés financiers qui exigent un assainissement des finances publiques, les entreprises pourraient être les grandes perdantes de la séquence budgétaire. Après les annonces de François Bayrou mi-juillet, les représentants patronaux étaient prudents mais assez finalement satisfaits de la copie gouvernementale qui, dans l’ensemble, épargnait l’activité malgré les 44 milliards d’euros d’effort budgétaire proposés. Depuis la chute de celui-ci, en revanche, les milieux économiques sentent bien que les entreprises sont de nouveau des cibles. Dans le brouillard ambiant, les milieux d’affaires pressentent que le budget ne « passera pas » sans une mesure symbolique visant les entreprises.

Déjà, dans le budget de cette année, les grandes entreprises ont mis la main à la poche pour équilibrer les comptes, notamment via une « contribution exceptionnelle » (qui devrait rapporter 8 milliards en 2025)…

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Le Figaro

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