Les pointures originelles du jazz sont (presque) toutes parties, les amateurs des premiers festivals ont vieilli, le monde s’est ouvert et de nombreuses influences se sont glissées au cœur d’une musique propice aux rencontres. C’est sans doute pourquoi le Rhino Jazz(s), outre qu’il cherche à conquérir de nouveaux publics, fait la part belle, de plus en plus, à une large palette de styles. Certains le regrettent (est-ce encore du jazz ?). D’autres applaudissent (le jazz, c’est la liberté !). Mais, quoi qu’il en soit, c’est bien la richesse des propositions qui marque cette 47e édition forte de cinq nouveaux partenariats.

Donner l’envie de danser

La programmation, très ouverte spatialement au fil des vingt-neuf communes réparties entre la Loire et le Rhône, l’est aussi musicalement, ce qui devrait séduire les festivaliers (20 000 l’an dernier). On note cependant un leitmotiv optimiste : donner l’envie de danser. D’abord avec un éventail de voix féminines au…