« Le peuple britannique a voté pour se libérer de l’UE afin d’avoir la liberté de faire nos propres règles, et non pour ramper pour obtenir les restes de Bruxelles. Cela signifie que nous devons adopter nos propres lois qui permettent à notre pays de prospérer et à son économie de croître. Cela ne signifie pas se prosterner devant Bruxelles et avaler ses règles, parce que ce qui est le mieux pour les 27 pays du continent n’est pas toujours ce qui est le mieux pour nous », ajoute-t-il. Il s’en prend au Premier ministre travailliste et à une politique qui « étouffe les entreprises britanniques. »
Invité surprise à la Maison Blanche : un chat se faufile jusque dans la salle de presseUne loi au cœur des tensions
Il fustige une nouvelle loi en débat au Parlement, « The Product Regulation and Metrology Bill ». Annoncée en fin d’année dernière, elle vise à aligner la réglementation de la commercialisation des produits au Royaume-Uni sur celle de l’UE, et ainsi, à atténuer les frictions avec les 27. « Elle donnera aux ministres le pouvoir d’entraver nos biens et services, forçant les entreprises britanniques à s’agenouiller devant les lois de l’UE, arbitrées par les tribunaux européens. C’est le début de la fin pour céder notre souveraineté […] Ce complot visant à réintégrer l’UE par tous les moyens nécessaires donnera à Jonathan Reynolds, le secrétaire aux entreprises, qui a fait campagne pour rester dans l’UE, des pouvoirs illimités pour nous ramener à la conformité avec l’UE. Mes collègues et moi, bien sûr, nous nous y opposerons. »
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Selon lui, si le Royaume-Uni a été plutôt épargné par les droits de douane de Donald Trump, c’est grâce au Brexit et à l’autonomie qu’il accorde par rapport à l’Union européenne. « La Grande-Bretagne peut et doit négocier son propre accord avec Washington, protégeant les intérêts britanniques vitaux, tels que les sciences de la vie et les secteurs de l’automobile. » Et de conclure : « Ainsi, plutôt que de se rapprocher de l’UE et de comploter pour que nous la réintégrions par la porte de derrière, ils devraient en tirer le meilleur parti, abandonner le projet de loi sur la réglementation des produits et la métrologie et nous obtenir un accord commercial avec les États-Unis. »