GRAND ENTRETIEN – Aucune exposition d’envergure n’avait été consacrée en France au peintre depuis celle du Grand Palais en 1997. La splendide rétrospective du Musée Jacquemart-André rend les honneurs au virtuose lorrain. Immersion en compagnie de Gail Feigenbaum et Pierre Curie, commissaires de l’exposition.

Cet article est issu du Figaro hors-série « Georges de La Tour, Ombres et lumières ». Plongez dans le mystère La Tour et la compréhension de son œuvre en 160 pages , magnifiquement illustrées.

« Georges de La Tour, Ombres et lumières ».
Le Figaro hors-série

LE FIGARO HORS-SÉRIE. – Une partie de la fascination qu’exerce Georges de La Tour  est due à la rareté de ses œuvres. L’exposition en présente 25, c’est-à-dire plus de la moitié du corpus connu. En a-t-il peint davantage ? 

Gail FEIGENBAUM. – Grâce à deux faisceaux d’indices, on estime qu’il a peint plus du double de ce qui nous est parvenu. Les nombreuses copies peintes d’abord – certaines extraordinaires, issues de son atelier qui produisait des copies autorisées pour les collectionneurs, d’autres réalisées hors de l’atelier – nous donnent l’écho de compositions originales aujourd’hui perdues. Les inventaires d’anciens collectionneurs ensuite, qui mentionnent ses œuvres dans diverses régions de France. La Tour n’était pas un peintre ultra-prolifique ni particulièrement rapide. Mais ce n’était…

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Le Figaro

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