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Deux Biélorusses arrêtés en Pologne après le survol par un drone de bâtiments gouvernementaux

Deux ressortissants biélorusses ont été arrêtés à Varsovie après le survol par un drone de bâtiments gouvernementaux, a annoncé lundi le premier ministre polonais Donald Tusk.

«Le Service de protection de l’Etat (SOP, organisme chargé de la sécurité des membres du pouvoir et des institutions d’Etat) vient de neutraliser un drone survolant des bâtiments gouvernementaux» dans la capitale, dont le palais du Belvédère, une des résidences présidentielles, a écrit Donald Tusk sur son compte X. «Deux citoyens biélorusses ont été arrêtés», a-t-il ajouté.

Un porte-parole du SOP a indiqué à la chaîne TVN24 que les deux opérateurs du drone avaient été arrêtés lundi vers 19h, sans confirmer qu’ils étaient de nationalité biélorusse et sans préciser la nature du drone.

La Pologne et les pays de l’Alliance atlantique ayant une présence militaire sur son sol sont en état d’alerte depuis l’intrusion dans la nuit du 9 au 10 septembre d’une vingtaine de drones russes. Plusieurs pays européens, dont la France, l’Allemagne et la Suède, ainsi que la Grande-Bretagne, ont annoncé le renforcement de leur contribution à la défense aérienne de la Pologne le long de sa frontière orientale avec l’Ukraine et la Biélorussie, alliée de Moscou.

15 septembre à 20:02

Des avions de combat britanniques patrouilleront dans le ciel polonais

Des avions de combat britanniques vont participer à des missions de défense dans le ciel polonais, dans le cadre du renforcement par l’Otan de son flanc est, après l’intrusion de drones russes en Pologne la semaine dernière, annonce lundi le ministère de la Défense.

«Des Typhoon de la Royal Air Force vont rejoindre les forces alliées, notamment celles du Danemark, de la France et de l’Allemagne, afin de renforcer la défense et la dissuasion de l’Otan le long de son flanc est», indique le ministère, précisant que ces avions commenceraient leurs missions au-dessus de la Pologne «dans les prochains jours».

15 septembre à 19:56

Le CICR a pu observer trois échanges de prisonniers entre l’Ukraine et la Russie

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a pu observer depuis deux mois trois échanges de détenus entre la Russie et l’Ukraine, mais seulement du côté ukrainien. Il souhaite pouvoir renforcer son rôle sur cette question en cas d’accord de paix.

Si elle a facilité le rapatriement de dépouilles à des dizaines de reprises par la Biélorussie, l’organisation n’avait jamais pu auparavant, depuis le début du conflit il y a plus de trois ans, ne serait-ce qu’observer un échange de détenus. C’est désormais chose faite.

«Il y a une petite avancée» qui est «davantage symbolique», affirme lundi à quelques journalistes à Genève le chef de délégation sortant en Ukraine, Jürg Eglin. Les deux pays en guerre ont établi un bureau national qui notifie au CICR les prisonniers de guerre. Plus de 95% des détenus qui ont été récemment libérés après un échange entre les deux pays étaient sur les listes de l’organisation.

La situation s’est améliorée en termes de visites auprès des détenus ukrainiens en Russie, même si l’organisation reste prudente au moment de le dire. «Nous avons eu quelques succès limités», admet le chef de délégation sortant en Russie, Boris Michel. «Nous avons rendu visite à plus de 7000 prisonniers de guerre, mais la plupart en Ukraine», affirme-t-il, sans en dévoiler davantage. «Nous continuons chaque jour à demander un accès», dit-il.

15 septembre à 19:40

Sanctions contre la Russie: l’Union européenne perplexe après les demandes de Donald Trump

Les dernières demandes de Donald Trump laissent perplexes les pays de l’Union européenne. Le président américain a affirmé samedi qu’il était prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, mais à la condition que les pays de l’OTAN arrêtent d’acheter du pétrole russe. Il a aussi suggéré à ces pays d’envisager des hausses substantielles de droits de douane visant la Chine, pour qu’elle diminue son soutien à Moscou.

L’Union européenne a déjà décidé, depuis décembre 2022, de cesser toute importation de pétrole russe. Deux pays européens ont toutefois obtenu une exemption, la Hongrie et la Slovaquie, en raison de leur dépendance au brut venant de Russie. Les Européens ont également décidé d’ici 2027 de se sevrer complètement des importations de gaz russe. Et il est peu probable que le calendrier soit avancé.

Il est revanche très peu probable que les Européens décident de droits de douane de 50 à 100% sur les importations chinoises, comme l’exige Donald Trump. «On ne va pas faire cela», résume un diplomate à Bruxelles, «cela ne se passe pas comme ça dans l’UE». La Chine est le deuxième partenaire commercial de l’UE après les États-Unis.

15 septembre à 13:53

Le pétrole se rassérène après des attaques sur des installations pétrolières russes

Les cours du pétrole ont initialement progressé lundi, poussés par de récentes attaques de l’Ukraine contre des infrastructures pétrolières russes, retombant ensuite face aux craintes persistantes d’un surplus de barils sur le marché. Tiraillé entre ces deux facteurs, vers 10h45 GMT (12h45 en Suisse), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, était stable (+ 0,01%), à 67,00 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en octobre, grappillait 0,10% à 62,75 dollars.

La Russie a indiqué vendredi avoir abattu dans la nuit 221 drones ukrainiens, soit l’une des attaques les plus massives de l’armée de Kiev en trois ans et demi d’offensive russe. Une hausse des cours a suivi car le port «de Primorsk, qui permet plus d’un million de barils par jour d’exportations, a été ciblé, tout comme la raffinerie voisine de Kirichi, d’une capacité de 350 000 barils par jour», détaille John Evans, analyste chez PVM Energy.

15 septembre à 10:14

L’Ukraine concentre la majorité des victimes d’armes à sous-munitions

Les armes à sous-munitions ont fait plus de 1200 morts et blessés civils en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022, a annoncé lundi une ONG spécialisée, tout en soulignant que le nombre de victimes était en réalité certainement bien plus élevé.

Dénonçant par ailleurs des «revers inquiétants» dans les efforts déployés au niveau mondial en vue d’éradiquer ces engins, l’Observatoire des armes à sous-munitions affirme dans son rapport annuel que les militaires russes y ont eu recours «de manière intensive» dès le premier jour de la guerre. Avant d’ajouter que l’armée ukrainienne les avait également employés et est en outre accusée par la Russie d’en avoir utilisé sur son territoire.

Depuis qu’une attaque russe de grande ampleur a été lancée contre l’Ukraine, il y a un peu plus de trois ans et demi, c’est chez elle que les armes à sous-munitions ont chaque année fait le plus grand nombre de morts et de blessés civils dans le monde, a souligné cette ONG. Pour la seule année 2024, ce pays a comptabilisé au moins 193 des 314 victimes recensées sur la planète entière, selon le rapport.

15 septembre à 08:15

Un drone russe en Roumanie? Une provocation ukrainienne, selon Moscou

L’ambassade de Russie à Bucarest a qualifié de «provocation» de l’Ukraine l’intrusion d’un drone en Roumanie, après la convocation dimanche de l’ambassadeur russe au ministère roumain des Affaires étrangères en raison de cet incident.

Lors de cet entretien, l’ambassadeur Vladimir Lipaïev a qualifié d’«infondée» la protestation de la Roumanie accusant la Russie, a indiqué l’ambassade dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi. «Tous les faits portent à croire que c’était en effet une provocation délibérée du régime de Kiev», a-t-elle ajouté.

15 septembre à 04:55

La Roumanie convoque l’ambassadeur russe pour protester contre l’intrusion d’un drone

La Roumanie a convoqué dimanche l’ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol «inacceptable» d’un drone russe la veille dans son espace aérien, quelques jours après une intrusion spectaculaire d’aéronefs similaires dans le ciel polonais.

Bucarest a fait part au chef de la représentation diplomatique russe, Vladimir Lipaïev, de «sa vive protestation» face à «cet acte inacceptable et irresponsable», a écrit dans un communiqué le ministère roumain des Affaires étrangères. Il a «instamment demandé à la partie russe de prendre toutes les mesures nécessaires» en vue d’éviter qu’une telle «violation de la souveraineté de la Roumanie» ne se reproduise.