Selon les chiffres publiés fin août par le ministère de l’Intérieur, les actes antisémites sont en baisse en France au premier semestre 2025, mais restent supérieurs à ceux observés avant le 7 octobre 2023. Qu’en est-il à Marseille ?

Marseille n’est pas épargnée par la flambée des actes antisémites. Le week-end des 30 et 31 août, il y a eu une succession d’agressions : une femme a été traitée de « sale juive » à la sortie d’une synagogue, un rabbin a été pris à partie, des affiches en mémoire d’Ilan Halimi ont été arrachées, un homme a crié « Free Palestine, Fuck Israël ».

Il y a aujourd’hui un antisémitisme banalisé, décomplexé, qui sévit sur la toile, mais aussi dans les cours d’écoles, dans la rue… Pourtant, les premiers mois après le 7 octobre, à Marseille, ville de la fraternité et du vivre-ensemble, le dialogue interculturel et interreligieux avait permis que cette flambée qui sévissait dans toute la France soit plus ou moins contenue. Malheureusement, depuis cet été, il y a une accélération des actes antisémites et Marseille n’y échappe pas.

Le Conseil constitutionnel, saisi par la France insoumise, a validé la loi adoptée par le Parlement cet été visant à lutter contre l’antisém