Thierry Ardisson, surnommé
« l’Homme en noir », a laissé derrière lui une marque
indélébile dans l’histoire de la télévision française.
Décédé le 14 juillet 2025, il a eu droit à
une cérémonie d’obsèques hors-norme, fidèle à son image
provocatrice et perfectionniste.
Michel Drucker, son ami et rival de toujours, a récemment livré
des détails glaçants et inédits sur ce dernier
adieu. Dans Vivement dimanche, il a notamment révélé toute
la singularité du personnage, jusque dans la préparation de
ses funérailles.
Un show posthume à la hauteur du personnage
Avant de s’éteindre,
Thierry Ardisson avait orchestré sa cérémonie avec la précision
d’une grande émission télévisée. Un « conducteur »
avait été préparé à l’avance, recensant le déroulé exact des
hommages, les morceaux choisis et les musiques diffusées, jusque
dans le choix des intervenants et des prières. « Il y avait un
conducteur. Comme pour une émission. Il avait tout prévu, les
chansons, les musiques, même en dehors des prières », a confié
l’animateur.
A la fin du service, une voix familière s’élève dans
l’assemblée. « Bonsoir, c’est Thierry Ardisson. C’était
une émission. » Ce détail, aussi brillant que glaçant,
a donné à la cérémonie une atmosphère à la fois solennelle et
déroutante. Elle était fidèle à la mise en scène que l’animateur
cultivait depuis toujours. Jusqu’au bout, Thierry Ardisson avait
tenu à rester maître de son image. Il avait ainsi achevé son
parcours sur une dernière pirouette médiatique qui a beaucoup
marqué les invités présents ce jour-là.
Le reflet d’une carrière hors normes
pour Thierry Ardisson
Michel Drucker, encore bouleversé par la cérémonie, a été
frappé par l’affluence d’invités venus de tous horizons : « Il y
avait tout le monde. Le monde de la télé, le monde de la pub,
tous les grands patrons, celui de TF1 et celui du service public.
C’était un personnage hors normes« , a-t-il ajouté
avec émotion.
Thierry Ardisson, souvent perçu comme mordant et parfois cruel
dans ses émissions, a révélé dans ces derniers instants une facette
beaucoup plus sensible et sentimentale. « Thierry, ce n’était
pas le Thierry que vous connaissiez. Il pouvait être très cruel,
mais c’était aussi un immense sentimental« ,
a-t-il conclu.