L’important, c’était de serrer les rangs. S’entendre sur des mesures de représailles concrètes sera bien plus fastidieux, mais les bases semblent jetées. Convoqué en urgence après les frappes israéliennes qui ont visé le Qatar le 9 septembre, le sommet arabo-musulman de Doha s’est soldé lundi par l’adoption d’une déclaration commune virulente.
Distillé paragraphe par paragraphe par les médias de la région en fin de journée, le projet de résolution exhorte «tous les Etats […] à revoir leurs relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre» et réclame «l’arrêt des ventes d’armes et de munitions» à l’Etat hébreu. Pensée comme une démonstration de force et d’unité régionales, la rencontre a aussi fourni son lot d’images fortes – inédites ou quasi – comme celles immortalisant l’entretien bilatéral entre le président iranien et le prince héritier saoudien,