Il y a ceux qui sont bien contents que leurs enfants soient retournés à l’école depuis quinze jours. Et puis à l’inverse, il y a ceux (beaucoup moins nombreux) qui font l’école à la maison. Mais ces familles s’inquiètent car l’administration accorde de moins en moins d’autorisations.

Ce lundi c’était la journée internationale pour la liberté d’instruction. A savoir la liberté de ne pas envoyer ses enfants à l’école, mais de les instruire ou de leur enseigner soi-même les disciplines fondamentales.

A l’occasion de cette journée annuelle, des familles se sont rassemblées ce lundi après-midi sur l’esplanade Charles de Gaulle à Montpellier.

Elles demandent à l’état d’être moins restrictif en la matière.

Car elles dénoncent depuis quelques années la baisse des autorisations accordées à ces parents qui font l’école à leurs enfants.

Quatre fois moins d’autorisations qu’il y a cinq ans

Celles et ceux qui font l’école à la maison ne sont pas obligatoirement en guerre avec l’éducation nationale. Pour eux, c’est d’abord un choix de vie.

Dans l’académie de Montpellier, environ un millier de familles ont décidé de ne pas envoyer leurs enfants à l’école.

Elles étaient plus de quatre mille en 2020.

Pourquoi une telle baisse ?

Parce que les autorisations sont de plus en plus difficile à obtenir. Et selon ces parents, l’administration, pour justifier ces refus, a tendance à se réfugier dérrière la loi contre le séparatisme.

Cette journée internationale pour la liberté d’instruction était donc l’occasion pour eux elle fois d’interpeller l’état et de rappeler qu’en France, contrairement à ce que l’on croit, l’école n’est pas obligatoire. Ce qui l’est en revanche, c’est l’instruction. C’est ce que dit une loi de Jules Ferry datant de 1882.