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POLITIQUE – « C’est une connerie. » Face à la taxe Zucman plébiscitée par la gauche pour le prochain budget de l’État, Sylvain Maillard, député macroniste de Paris, ose les gros mots à l’antenne d’Europe 1 ce lundi 15 septembre.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, les politiques et chefs d’entreprise qui honnissent cette nouvelle proposition d’imposition ne manquent pas de mots et d’arguments pour tenter de la décrédibiliser.
« Je ne sais pas pourquoi en France, on n’aime pas les riches, regrette l’eurodéputé Les Républicains Christophe Gomart sur le plateau de Public Sénat ce lundi. Si on taxe les riches, les riches, ils s’en vont », explique-t-il, alors que les études existant sur l’exil fiscal minimisent un tel phénomène.
Des attaques sur la crédibilité de Gabriel Zucman
De con côté, l’ancien commissaire européen Thierry Breton s’en prend au sérieux de l’économiste qui a donné son nom à la taxe dont tout le monde parle désormais. « Monsieur Zucman a souhaité être professeur à l’Université de Harvard où j’ai moi-même été professeur. Fort de ses travaux, il s’est présenté, et ce qui est assez inédit, le doyen de Harvard et l’administrateur ont décidé de ne pas l’accepter dans le corps professoral parce qu’ils estimaient que ses travaux n’étaient pas assez sérieux et biaisés. »
Côté patronat, les chefs d’entreprise n’y vont pas de main morte non plus. Le patron du groupe E.Leclerc dénonce sur BFM TV un « épouvantail » , « un drapeau de la révolte » qui ne permet pas de faire fonctionner l’économie. Le président du Medef Patrick Martin promet une mobilisation de grande ampleur – inédite pour des chefs d’entreprise peu habitués à ce genre de démonstration de colère. Preuve que les détracteurs de la taxe Zucman n’ont pas dit leur dernier mot.