Une apparition qui fait couler beaucoup d’encre. Vendredi 12
septembre, l’actrice britannique Lily Collins a
illuminé la
Fashion Week
new-yorkaise en venant assister au défilé du
styliste américain Calvin Klein. Vêtue d’un sublime ensemble
argenté laissant apparaître son ventre, la star de 36 ans a
subjugué par son élégance. Mais elle a aussi choqué par sa
maigreur…

Sur les réseaux sociaux, la silhouette fluette et les abdominaux
apparents de l’actrice se sont attirés de très nombreuses
critiques. « Elle est clairement
malade,
ce n’est pas normal », s’alarme un internaute.
« Pour moi, elle n’est pas en bonne santé. Cela me rend
triste
plutôt que de la trouver super jolie »,
renchérit un autre. « Il doit lui
manquer des organes
, ce n’est possible ! », lance un
troisième.

Lily Collins face à l’anorexie

Les internautes sont d’autant plus inquiets que Lily Collins a
toujours eu un rapport à l’image très compliqué. En 2017, dans ses
mémoires intitulés No Shame, No Regrets, Just Me,
elle avait révélé souffrir d’anorexie.

« Il est tellement important de se sentir en bonne santé,
aussi bien émotionnellement que physiquement », avait écrit la
star d’Emily
in Paris
, expliquant avoir fait beaucoup de chemin depuis
le pic de sa maladie. « Je pense que j’ai acquis une
meilleure compréhension de moi-même et de mon rapport à
l’image.
La nourriture est un carburant, pas une
punition. »

Lily Collins : « Souffrir de
troubles du comportement alimentaires ne me définit pas »

Dans un entretien accordé à Shape Magazine à la même époque, elle
avait expliqué son besoin de médiatiser son combat. « J’ai
toujours cherché à aborder des sujets tabous avec les jeunes
femmes, avait-elle confié. J’ai toujours admiré les
personnes honnêtes à qui l’on peut s’identifier. Souffrir de
troubles du comportement alimentaires ne me définit pas. Je n’ai
pas honte de mon passé. »

Toujours en 2017,
Collins
avait exorcisé son combat en incarnant Ellen, une jeune
femme de 20 ans souffrant d’anorexie mentale, dans la série
dramatique To the Bone. « J’étais terrifiée à l’idée
que ce rôle me ramène en arrière. Mais je me suis rappelée qu’ils
m’ont engagée pour raconter une histoire, pas pour peser un certain
poids. Au final, c’était un vrai cadeau de remettre ces
vieilles chaussures, mais en ayant gagné en
maturité. »