Dans le monde du jeu compétitif où chaque milliseconde compte, le processeur redevient un élément crucial. AMD l’a bien compris et met en avant les performances de ses processeurs équipés de la technologie 3D-V Cache, les Ryzen 7 9800X3D et Ryzen 9 9950X3D, pour atteindre des sommets de fluidité.

L’idée n’est pas nouvelle pour la marque. Lors de la présentation du Ryzen 7 9800X3D, une démonstration avec un processeur fortement surcadencé avait déjà permis d’atteindre la fameuse barre des 1000 fps (frames per second). Aujourd’hui, ce qui était une simple démonstration devient un véritable argument commercial, comme le montre une diapositive promotionnelle partagée par @realVictor_M sur X (ex-Twitter) lors d’un événement en Chine.

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Six jeux dans le viseur, mais sous conditions

Selon AMD, six titres majeurs de la scène compétitive sont concernés par cette performance :

  • Counter-Strike 2
  • League of Legends
  • Valorant
  • PUBG
  • FragPunk
  • Marvel Rivals

Cependant, il convient de nuancer cet effet d’annonce. AMD précise que le framerate dépasse les 1000 fps, ce qui suggère qu’il s’agit plus probablement de pics de performance que d’une moyenne constante. Bref, une communication marketing bien sentie, mettant en lumière les points forts de son architecture.

La transparence est toutefois de mise concernant la configuration nécessaire pour atteindre un tel objectif. AMD précise que le choix de la carte graphique est déterminant afin que cette dernière ne soit pas le facteur limitant :

  • Avec une Radeon RX 9070 XT, seuls League of Legends et Valorant pourraient approcher ce chiffre, le GPU devenant le facteur limitant pour les autres titres.
  • Pour que les six jeux listés puissent prétendre à un affichage à quatre chiffres, il faudra s’équiper d’une carte graphique de dernière génération, comme une GeForce RTX 5080 ou RTX 5090.

Des performances bientôt en phase avec nos écrans ?

Si l’on peut s’interroger sur l’utilité d’un tel déluge d’images par seconde, les joueurs compétitifs savent qu’un framerate élevé, même supérieur à la fréquence de rafraîchissement de l’écran, permet de réduire la latence et améliorer la réactivité.

Cette course aux performances pourrait d’ailleurs bientôt trouver un écho du côté des moniteurs. Plusieurs fabricants comme Asus se livrent une bataille acharnée pour proposer des écrans toujours plus réactifs afin d’être en phase avec le framerate de la carte graphique. Les arguments d’AMD pourraient alors prendre tout leur sens, offrant une synergie parfaite entre le framerate procuré par le couple processeur-carte graphique et la capacité d’affichage des futurs écrans.