La structure du récit de ce voyage initiatique est classique, mais L’île des cochons volants (Ankama éditions) a ce supplément d’âme qui peut transformer une histoire simple en petite merveille de littérature jeunesse. C’est sans doute parce que l’album imaginé par Marie Millotte se base sur un souvenir tout à fait cher et personnel. « C’est une anecdote d’enfance en fait, raconte-t-elle. Avec mon papa, quand j’étais petite, on se racontait cette histoire-là. J’habite près de la mer en Bretagne et à la plage, quand c’était marée basse, il y avait des petites dunes de sable dans l’eau. Pour moi, cela devenait l’île des cochons volants et c’est quelque chose qui est resté. »
À la fin de ses études, elle a commencé à imaginer et à écrire l’aventure qui pourrait aller avec. « L’histoire qui me venait se passait dans un lieu un peu froid, scandinave. » Elle se dessine peu à peu autour de Léon, « un petit bonhomme qui ressemble beaucoup à mon fils, je le dessine comme ça depuis longtemps », et de sa fidèle brebis de compagnie, Chonchon, petit animal qui parle….
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