- Audrey Fleurot et Dany Boon jouent des parents séparés confrontés à la maladie de leur fils dans le film « Regarde ».
- Alors que l’adolescent perd progressivement la vue ils décident de lui offrir des vacances inoubliables.
- TF1info a rencontré le duo, qui tourne ensemble pour la première fois.
Ils font partie des comédiens français les plus populaires mais ils n’avaient jamais tourné ensemble. Audrey Fleurot et Dany Boon sont à l’affiche de Regarde, le dernier film d’Emmanuel Poulain-Arnaud qui sort ce mercredi 17 septembre en salle. La star de la série HPI et le héros de Bienvenue chez les Ch’tis se glissent dans la peau de Chris et Antoine, des parents divorcés qui vont devoir mettre leurs rancœurs de côté lorsqu’ils apprennent que leur fils Milo (Ewan Bourdelles, excellent) est malade. Âgé de 16 ans, ce dernier est atteint d’une rétinite pigmentaire, une maladie dégénérative qui lui fait perdre la vue. Ils décident alors de lui offrir des vacances inoubliables pour faire le plein de souvenirs.
La maladie ne signifie pas la fin de la vie
Audrey Fleurot
Un sujet qui a évidemment touché les deux comédiens, eux-mêmes parents. « L’identification a été assez simple d’autant qu’il y a plein de formes de handicap. On ne peut pas s’empêcher de se demander comment on aurait réagi face à la même situation », admet Audrey Fleurot, maman d’un garçon de 10 ans. « Mais ce qui est super dans le film, c’est qu’il ouvre sur quelque chose de très optimiste et lumineux. Les gens qui perdent un sens développent d’autres choses en parallèle. La maladie ne signifie pas la fin de la vie », assure la comédienne à TF1info.
« C’est la force de la nature humaine de s’adapter. C’est toute la beauté de la vie et de ses épreuves », renchérit Dany Boon lui-même père de cinq enfants âgés de 15 à 28 ans. « Comme le dit le personnage de Nicolas Marié dans le film : ‘Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort' », poursuit le comédien et réalisateur qui n’a jamais caché son hypocondrie.
Dany Boon, un hypocondriaque qui s’assume
« Alors moi les yeux, il ne faut pas y toucher ! Je ne pourrais jamais me faire opérer. Une fois j’ai appelé mon médecin en panique car je pensais que je faisais un œdème de Quincke alors que j’avais juste mis des lunettes de piscine trop serrées et que mes yeux avaient gonflé », s’amuse le comédien de retour sur scène avec son one man show « Clown n’est pas un métier ».
Audrey Fleurot admet avoir elle aussi un rapport particulier aux yeux. « J’ai porté des lunettes avec des verres très épais dès l’âge de 3 ans. Jusqu’à ce que je me fasse opérer il y a quelques années, mon premier geste du matin consistait à localiser les lunettes que je ne voyais même pas. Après j’ai eu la chance de porter des lentilles et de pouvoir faire ce métier. Mais je me rappelle des quelques fois où j’ai paumé une lentille, je ne pouvais même pas rentrer chez moi car j’étais complètement handicapée », se souvient Audrey Fleurot qui s’apprête à tourner la page HPI le 25 septembre prochain et dire au revoir au personnage de Morgane Alvaro.
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« Ça fait un gros pincement au cœur et en même temps je suis hyper fière de ce qu’on a fait pour le final. Je trouve ça bien de partir avant de lasser les gens. Je trouve aussi que c’est courageux de quitter un personnage dont je ne me serais pas lassée avant un bon bout de temps, parce qu’elle touche un truc en moi qui est jubilatoire. Elle m’a fait beaucoup de bien », confirme la comédienne que l’on retrouvera à l’affiche de La comtesse de Monte-Cristo, une relecture de l’œuvre d’Alexandre Dumas pour TF1.
Rania HOBALLAH