Huit jours après son retour d’Ukraine, Olivier Thillaye n’est pas encore complètement revenu à la vie « normale ». Une vie où la guerre ne rythme pas le quotidien des gens. Où les sirènes ne retentissent pas plusieurs fois par jour. Où les bombardements ne se font pas de plus en plus proches. Cette vie-là – dangereuse, suspendue, familière de la mort et de l’angoisse – est un peu devenue sienne.
Illustration, lorsque l’alarme de son téléphone retentit à 16 h 03 mardi 9 septembre 2025 : « C’est la “ Air alert ” de Kiev qui préconise de localiser l’abri antibombes le plus proche. » Une application que tout Ukrainien possède sur son téléphone et qui informe de l’imminence d’une attaque, généralement de drones.