INTERNATIONAL – Un traitement royal. Donald Trump est le seul président à être invité pour la seconde fois à une visite d’État au Royaume-Uni, la première était en 2019, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Un honneur auquel ni George Bush, ni Bill Clinton ni Barack Obama n’ont eu droit.

Le président des États-Unis doit arriver en Grande-Bretagne ce 16 septembre au soir pour enchaîner deux jours de visite. Au menu : cortège en carrosse aux côtés du roi Charles III, défilé aérien et dîner royal au château de Windsor. De quoi mettre le président républicain dans de bonnes dispositions avant sa rencontre avec Keir Starmer pour discuter échanges commerciaux, droits de douane et de la guerre en Ukraine.

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Les deux dirigeants doivent également signer « un accord nucléaire civil majeur » et « un partenariat technologique de pointe » de 10 milliards de dollars. Des patrons de géants technologiques sont d’ailleurs du voyage, dont ceux de Nvidia et d’OpenAI.

Si le Royaume-Uni sort le grand jeu, c’est aussi parce qu’en coulisses tout n’est pas si rose. La Maison Blanche a spécifié que Donald Trump aborderait « l’importance de la liberté d’expression » alors qu’Elon Musk s’est exprimé lors d’un rassemblement de l’extrême droite britannique. Autre sujet sensible : le limogeage de l’ambassadeur britannique à Washington, Peter Mandelson, pour ses liens avec Jeffrey Epstein. Le tapis rouge est donc déployé pour Donald Trump, mais sa venue ne fait pas plaisir à tout le monde. Comme en 2019, plusieurs manifestations sont organisées.

Selon un sondage YouGov réalisé en juillet, seulement 16 % des Britanniques interrogés avaient une opinion positive de Donald Trump. Ce qui pousse la BBC à dire que le gouvernement britannique devra se justifier auprès de ses électeurs sur la nécessité d’organiser une visite d’État. Un diplomate s’inquiète d’ailleurs de l’utilisation précoce de la famille royale comme outil de soft power, en rappelant que nous ne sommes qu’au début de la présidence de Trump.

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