HOLLIE ADAMS / AFP
La presse britannique annonce que le roi Charles III recevra Emmanuel Macron pour une visite d’État en mai, soit avant celle que Donald Trump effectuera en septembre.
EN BREF • La presse britannique annonce qu’Emmanuel Macron est invité par le roi Charles III pour une visite d’État en mai.
• Cette visite, la première pour Emmanuel Macron depuis son élection, interviendra donc avant celle de Donald Trump prévue en septembre.
• Cette initiative marque les liens forts entre les deux pays dans un contexte de prise de distance des États-Unis.
INTERNATIONAL – Le geste devrait toucher Emmanuel Macron. Le roi Charles III a invité le président français à effectuer une visite d’État en mai, quelques mois avant celle de Donald Trump prévue en septembre, annonce la presse britannique, dont The Sunday Times ce dimanche 20 avril.
Cette première visite d’État du dirigeant français sous Charles III est prévue dans le cadre des efforts déployés par le Premier ministre Keir Starmer pour relancer les relations avec l’Union européenne. Cela plusieurs années après le Brexit et au moment où les alliés historiques du Royaume-Uni s’éloignent et se replient sur eux-mêmes sous la présidence américaine de Donald Trump.
Ce dernier passera donc en deuxième, lui qui avait reçu fin février l’invitation royale de la part de Keir Starmer, venu à Washington. Il était alors flatté de devenir le premier dirigeant à effectuer une deuxième visite d’État au Royaume-Uni après celle de 2019. Le président républicain considère Keir Starmer comme un « formidable » négociateur et ce dernier juge que son pays a un « véritable ami » à la Maison Blanche.
Une visite de Macron en 2020 pour l’appel du 18 juin 1940
Emmanuel Macron avait lui déjà effectué une visite au Royaume-Uni en 2020, mais qui n’était pas considérée comme une visite d’État et tout le protocole qui va avec. Le chef de l’État français était venu célébrer à Londres les 80 ans de l’appel du 18 juin 1940.
Ces derniers mois, Emmanuel Macron et Keir Starmer avaient pris la tête d’une « coalition des volontaires », composée de pays européens cherchant à s’entendre sur des garanties de sécurité pour l’Ukraine en cas de cessez-le-feu prolongé avec la Russie.
Sur la défense et la sécurité, le Royaume-Uni et l’UE devraient sceller un pacte lors d’un sommet à Londres le 19 mai afin de renforcer les dépenses militaires en Europe, indique Politico.
Par ailleurs, il y a deux semaines, Emmanuel Macron et Keir Starmer s’étaient entretenus par téléphone et avaient « convenu qu’une guerre commerciale n’était dans l’intérêt de personne, mais que rien ne devait être exclu », après l’imposition de nouveaux droits de douane par Donald Trump.
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