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Rédaction Actu

Publié le

16 sept. 2025 à 21h16

Il y a de ces actualités qui font sortir les yeux de leur orbite, celle-ci, repérée par la BBC, et le Guardian en est une. En 2023, au Royaume-Uni, en pleine opération dont il s’occupait, un médecin anesthésiste a quitté la pièce pour retrouver une collègue infirmière et avoir des relations sexuelles avec elle. Il disait avoir besoin d’une « pause confort » (sic).

C’est une autre collègue, « choquée », qui les a surpris et a prévenu la direction de l’hôpital de Tameside, à Manchester. Des faits menant à une audience d’aptitude à exercer auprès du Conseil médical général, qui se tient à l’heure où ces lignes sont écrites.

Il ne conteste pas les faits

Huit minutes se sont écoulées entre le départ et le retour du médecin en salle d’opération, après qu’une autre collègue l’a pris sur le fait.

Reconnaissant que ses actions ont pu « mettre en danger la patiente », alors anesthésiée, celui qui est par ailleurs marié et père de trois enfants, selon le Guardian, a tenu à préciser qu’il se savait « à proximité » de ladite patiente.

C’était pour le moins honteux. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Je présente mes sincères excuses à toutes les personnes impliquées et je souhaite avoir l’opportunité de remédier à cette situation.

Le médecin qui avait besoin d’une « pause confort »

Licencié en 2024, il était retourné au Pakistan pour exercer en tant que médecin. C’est justement pour décider de la reprise, ou non, de la carrière médicale de l’intéressé au Royaume-Uni que cette audience se tenait. Et pendant laquelle il a juré que plus jamais ce genre « d’erreur de jugement ponctuelle » ne se reproduirait.

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Aucune sanction prévue

« Il est juste de dire qu’aucun mal n’a été causé au patient lorsque le docteur était absent du bloc opératoire et que l’intervention s’est déroulée sans autre incident », a admis l’un des membres du Conseil médical général lors de l’audience.

La présidente du tribunal, Rebecca Miller, a déclaré que ses actions, bien qu’elles n’aient pas porté atteinte à la sécurité du patient, étaient « suffisamment importantes pour constituer une faute grave ».

Elle se dit cependant convaincue qu’il est déterminé à ne pas répéter ses fautes passées et considère que le risque de répétition est « très faible ».

Aucune sanction ne lui sera donc imposée. Le conseil médical général doit statuer définitivement ce mardi 23 septembre 2025 sur la possibilité, ou non, d’inscrire un avertissement à l’inscription au Royaume-Uni du docteur.

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