Par Jeromine Doux, à La Réunion
Publié
le 20 avril 2025 à 15h32,
mis à jour le 20 avril 2025 à 15h55
Des agents de l’ARS à La Réunion pulvérisent un insecticide pour lutter contre la prolifération des moustiques tigre.
Jéromine Doux
L’épidémie virale, transmise par les moustiques tigres, continue de se propager sur l’île. La campagne de vaccination a peu de succès et l’afflux de patients met sous tension le système hospitalier.
« Quand je me suis levée de mon lit, j’ai perdu connaissance, et je suis tombée à terre. Mais le pire, c’est que j’ai eu du mal à me redresser parce que je n’arrivais pas à mettre de poids sur mes mains, ni sur mes jambes », raconte Virginie, 35 ans, une habitante de Saint-Leu qui vient de passer deux jours alitée après s’être fait piquer par un moustique tigre porteur du chikungunya. Elena, 28 ans, qui vit à Saint-Pierre, pensait faire partie des plus fragiles quand elle a fait un malaise en sortant de chez elle. Mais les témoignages des personnes malades se succèdent et se ressemblent. Avec des symptômes qui perdurent parfois pendant plusieurs semaines. « Ma femme a ressenti les effets de la maladie pendant plus d’un mois », assure Pierre Boyer, 75 ans, qui faisait partie des premiers à se faire vacciner au moment du lancement de la campagne de vaccination par l’Agence régionale de santé (ARS), le 7 avril. « J’ai vraiment peur de cette maladie », lance-t-il.
À La Réunion…
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