Le président s’envole pour l’océan Indien, entre affirmation géopolitique et crise profonde des territoires ultramarins.

Le voyage au long cours qu’Emmanuel Macron s’apprête à effectuer dans l’océan Indien est atypique à plus d’un titre. D’abord, il est très rare, aujourd’hui, qu’un chef de l’État s’éloigne de son bureau pendant près d’une semaine.

On se souvient du général de Gaulle parti traverser l’Amérique latine trois semaines durant en 1964. Il n’est pas fréquent, non plus, qu’un président soit obligé de se déplacer pour défendre le territoire national. Si l’époque est aux visées impérialistes, certains n’ont pas attendu Poutine et Trump pour contester nos positions ultramarines.

Dans le Pacifique, la Chine lorgne la Nouvelle-Calédonie ; au large de l’Afrique, les Comores ne reconnaissent toujours pas la souveraineté française sur Mayotte. Non loin, Madagascar revendique le chapelet des îles Éparses, celle de Tromelin étant aussi convoitée par les autorités mauriciennes.

En faisant escale à Tananarive et à Port-Louis, Emmanuel Macron va donc rappeler à nos voisins les frontières de la France d’au-delà…

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Le Figaro

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