DÉCRYPTAGE – Les entreprises veulent à tout prix éviter une hausse de leurs propres charges. Quitte à reporter l’effort sur d’autres.
Forcé de constater que la cure d’assainissement des finances publiques ne pourra se contenter de seulement baisser les dépenses de l’État, et compte tenu de l’impasse politique dans laquelle la France se trouve, le patronat cherche à trouver la parade pour préserver ses entreprises à tout prix. Historiquement hostile à l’impôt sur la fortune (ISF), il est même prêt à accepter de remettre sur la table le principe d’une taxation des plus aisés.
Alors que Sébastien Lecornu prend ses marques à Matignon – et s’attelle à la lourde tâche de préparer une loi de finances pour la France -, les entreprises l’ont prévenu : la taxe Zucman est pour elles une ligne rouge. Ce nouvel impôt star du projet de budget des socialistes, qui intègre l’outil de travail au calcul du patrimoine, a fait rugir les patrons français, de la TPE aux plus grands groupes.
Participation des plus riches
« Chacun comprend qu’il faudra que tout le monde fasse un effort. Mais les gens ne consentiront à cet effort que si on en demande aussi aux plus nantis »
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous