Bien public. Le nom d’un journal de Dijon. Surtout une valeur républicaine piétinée par l’ultralibéralisme et l’individualisme. Aujourd’hui, le nom d’une enseigne privée sur 3 000 m² dans un bâtiment-totem au pied du pont Saint-Jean. Où la société Cultplace a pour ambition de développer un antidote à l’époque, en y alliant fête, musique et gastronomie, clubbeurs, chercheurs, familles et voisins. Sacrée gageure pour les associés Renaud Barillet et Fabrice Martinez qui, depuis vingt ans (et la renaissance de la Bellevilloise à Paris), déclinent en France ces lieux hybrides.
Bien public, un investissement de 10 millions d’euros, financé par le groupe bancaire Arkéa (propriétaire) et Cultplace, confié aux promoteurs Nexity et Altarea.
Y.D.
« Un repaire de liberté et de créativité », résumait ce mardi soir Fabrice Martinez à l’heure d’inaugurer un projet de 10 ans, âge aussi des premiers plans du quartier Belvédère. Le 15 mai, Bien public ouvrait pour une mise en chauffe estivale. Tous les espaces intérieurs et extérieurs aux atmosphères variées sont investis désormais, notamment la salle de spectacles d’une capacité d’un millier de personnes.
Le club / salle de concerts où se produisaient ce mardi le duo VV et Emmanuelle Dautry.
Y.D.
Queer, médias, swing
La sensation serbe Tijana T sera aux platines pour une première nuit (minuit-6 heures) aux côtés de Junior et le collectif de la Superlative ce vendredi 19 septembre (12-14 euros), suivi samedi de « Stardust », entre DJs et performers queer. Reflet de l’ADN polymorphe de Bien public : la DJ mauricienne Stella Morris se produira ce même samedi en début de soirée, un débat aura lieu le 24 septembre (18 h 30) sur le thème « Médias : qui tire les ficelles ? »… et un nouveau festival de swing est prévu les 7 et 9 novembre.
Décoration luxuriante et décalée.
Y. D.
Plusieurs centaines de personnes sont venues découvrir les trois niveaux bordant la place Marie-de-Gournay, conçus par l’architecte Mathis Güller, également urbaniste du quartier : « Une extension de la place publique, un grand théâtre urbain », expliquait-il, saluant la décoration luxuriante du lieu, imaginée par les équipes de Cultplace. « Conjuguer des mètres carrés de sens plutôt que des mètres carrés de surface », ponctuait le maire Pierre Hurmic. Outre le club et son bar, espaces d’exposition et de rencontres, petite scène intérieure, gradins de pause ou de spectacles rythment la déambulation d’une structure aux 400 couverts à la carte de tapas salés ou sucrés entre 7 et 17 euros.
Bien public a ouvert le 15 mai mais déploie toutes ses activités à partir de cette rentrée.
Y.D.