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Bar Omi
Déjà aux commandes d’Onii-San dans le Marais et d’Ojii sur la rive Gauche, Laetitia et Arthur Cohen prouvent une nouvelle fois leur amour de la cuisine japonaise avec l’ouverture de Bar Omi. Idéalement situé rue du Marché Saint-Honoré, le décor, orchestré par l’architecte d’intérieur Fanny Perrier, mêle du mobilier en cuir noir, des luminaires graphiques, un bar patiné de notes rouges, des parois de verre, un plafond rétro éclairé aux imprimés graphiques et des banquettes reptiliennes texturées. Sorte de boudoir nippon fantasmé mêlant les codes esthétiques d’une garçonnière chic parisienne, le restaurant s’inscrit à la croisée de l’izakaya (ces bistrots typiques du Japon où les visiteurs se partagent une foule de petites assiettes) et de l’omakase (comptoir gastronomique qui réalise minute des nigiris). Ainsi, son chef Taku Ojii, décline un chou japonais servi cru, accompagné de mayonnaise au wasabi et de miso-sésame; une salade de pousses et de pomme à la sauce goma, des toasts beurrés au toro et caviar Volzhenka, un sashimi de thon saupoudré de billes croustillantes et d’oeufs de saumon, une foule de sushis dans les règles de l’art (saumon, hamachi, unagi, gunkan chutoro…) mais aussi un ramen de Wagyu au bouillon à base de dorade. Accompagné de sakes, de bons crus sourcés par Jérémy Lipszyc ou de cocktails réinventés (dont une margarita fumée au wasabi), le repas s’achève avec un mochi glacé au sésame et kinako. Autant de bonnes raison d’y faire un tour.
Bar Omi à Paris
Bar Omi à Paris
Aqua Kyoto
Connu comme le loup blanc à Londres, Aqua Kyoto vient de poser ses valises à Paris. Perché au sommet d’un rooftop de l’Avenue des Champs-Elysées, plongeant sur la Tour Eiffel, le lieu s’articule autour d’une longue cuisine ouverte, cernée de banquettes carmin et de tables en bois sombre choisies par le studio d’architecture YODEZEEN, mais aussi une belle terrasse à la vue ravageuse. Ode à une cuisine nippone revisitée et aux produits nobles, le menu mêle gyozas au black cod, un trio de tartares (saumon-thon-dorade) coiffé de caviar, des makis de tempuras de crabe et tobiki, des nigiris de thon toro et d’anguilles ou encore un filet de Wagyu australien et un tiramisu au matcha. Le tout à déguster avec du sake pétillant ou des cocktails inspirés du Pays du Soleil-Levant.
Aqua Kyoto
Aqua Kyoto
Nobisan
Parmi les pionniers à avoir lancer, à Paris, les bars à handrolls (ces adresses où l’on commande minute des rouleaux nippons constitués d’algues, de riz et de poisson cru), Thomas Moreau s’attaque cette rentrée à une autre spécialité culinaire japonaise avec l’inauguration de Nobisan. Au beau milieu de la rue de Turenne, ce nouveau comptoir minimal a été pensé par l’architecte d’intérieur Will McGrath, sous la direction artistique de Sandrine Amar Studio. Baigné de lumière, on y retrouve une version upgradée du temaki, présentée sur un support en porcelaine (et non en cône comme le veut la version originelle). Sous la supervision du chef Hisanobu “Nobu” Shigeta, il est ici réalisé à partir d’algues provenant d’une maison japonaise ancestrale et de riz vinaigré, avant d’être garni de saumon, de thon toro, de crevettes et de caviar Volzhenka… Mais aussi de combos veggies inspirants fait de concombre ou de pousses croquantes saupoudrés de sésame, d’aubergines ou de champignons marinées. Accompagnés de bons crus, de sake de La Maison du Saké ou de thés signés Jugetsudo, les repas s’achèvent avec les mochis aériens du pâtissier Toshiya Takatsuka.
A réserver ici
Maki Manoukian
Maki Manoukian
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