Les ennuis judiciaires s’accumulent pour Stéphane Ravier (ex-RN, ex-Reconquête !). Déjà condamné en mai 2024 à une peine 6 mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêts, assortis d’une année d’inéligibilité, après avoir illégalement fait embaucher son fils à la mairie des 13e/14e du temps où il en était le maire (il a fait appel de ce jugement), le sénateur va comparaître une nouvelle fois devant le tribunal correctionnel de Marseille le 2 décembre prochain.
Cette fois, l’élu sera jugé, au côté de sa nièce, Sandrine D’Angio, pour « atteinte à la liberté d’accès ou à l’égalité des candidats dans les marchés publics ».
Cette affaire dite du « marché du site internet » remonte à 2016. Au cœur des investigations, ouvertes en août 2021 après un signalement effectué par la nouvelle majorité dirigée par Marion Bareille (LR), deux bons de commande personnellement signés, en deux jours, les 11 et 12 octobre, par Stéphane Ravier au profit de sociétés a priori distinctes : 16 200 euros hors taxes pour l’une, 24 000 euros pour l’autre.
Deux entreprises, certes, mais une même mission : la « création d’un nouveau site internet ». L’année suivante, en 2017, c’est 46 000 euros qui étaient de n…