Où s’est-il formé ? A-t-il fait le voyage d’Italie ? Nul ne le sait. Le jeune peintre a en tout cas regagné sa Lorraine natale.
Cet article est issu du Figaro hors-série « Georges de La Tour, Ombres et lumières ». Plongez dans le mystère La Tour et la compréhension de son œuvre en 160 pages , magnifiquement illustrées.
« Georges de La Tour, Ombres et lumières ».
Le Figaro hors-série
Il a 23 ans et retrouve la terre qui l’a vu naître. On l’a découvert porté, vagissant, sur les fonts baptismaux ; bientôt ce sera lui qui portera le cierge, ou l’enfant, une petite fille, devant monsieur le curé, l’huile, le sel et l’eau. Il songe qu’il est parti, voilà quelques années, vierge de tant d’images, de rencontres, de lumières. Et qu’il revient changé, lesté en lui-même de richesses qu’on ne peut estimer.
Comme tellement de ses pairs, il a voulu voir Rome, l’Italie éternelle, berceau de tous les arts. Comme Jean Le Clerc, Jacques Callot, Claude Déruet, ou François de Nomé. Il a voulu connaître, et voir de ses yeux, l’œuvre de Caravage, sa manière inédite, qui a tout retourné, et que tant d’ambitieux veulent affronter, suivre, amplifier, exploiter. À Rome, il a retrouvé nombre de Lorrains…
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