Lundi 22 septembre 2025, la France doit reconnaître l’État palestinien à l’Onu. Ce jour-là (qui coïncide par ailleurs au Nouvel an juif cette année), la ville de Nantes hissera le drapeau de Palestine devant l’hôtel de ville, comme l’a confirmé la maire (PS) de Nantes (Loire-Atlantique), Johanna Rolland, sur Franceinfo, ce mardi. «  Que les communes qui souhaitent s’associer, par un geste symbolique, à la reconnaissance de l’État de Palestine par la République française, je crois que ça a du sens, je le ferai sans détour. »

Un choix critiqué par la droite nantaise, qui voit là une « atteinte grave au principe de neutralité des services publics », soulignent Julien Bainvel, élu d’opposition LR (Les Républicains), comme d’ailleurs Foulques Chombart de Lauwe, le vainqueur de la primaire de droite à Nantes, fin août, et nouveau leader de la droite nantaise. Pour le RN, cette décision s’apparente à une « soumission à l’idéologie du Hamas ».