DÉCRYPTAGE – L’accord commercial bilatéral et des ministres extrémistes sont visés. La mise en œuvre dépendra de la volonté des États membres, en particulier de l’Allemagne.
Alors qu’Israël a entrepris la destruction totale de la ville de Gaza, l’Union européenne tente enfin de présenter une réponse « appropriée et proportionnée », face à la condamnation croissante des actions de l’État hébreu dans les opinions publiques. Consciente des critiques sur l’inaction des Européens, paralysés par leurs divisions, Ursula von der Leyen a décidé de prendre l’initiative il y a une semaine, dans son discours sur l’état de l’Union. « Nos citoyens se demandent jusqu’à quel point la situation doit empirer avant qu’une réponse unie soit apportée », avait-elle justifié. Ce mercredi, la Commission a présenté un train de mesures visant Israël, certaines relevant de son pouvoir, d’autres renvoyant la balle dans le camp des États membres quant à leur mise en œuvre.
La seule disposition que l’exécutif européen peut décider lui-même est la suspension de son aide bilatérale à Israël, soit 14 millions d’euros de financements, à l’exclusion du soutien à la société civile, à…
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