DÉCRYPTAGE – Le directeur veut remettre la Renaissance au cœur du monument, et se tourne pour cela vers l’État et les donateurs. La restauration de l’aile François-Ier, aujourd’hui fermée, en sera le symbole.

Chambord, œuvre architecturale magistrale, a mal à une de ses ailes. Située sur les enceintes, l’aile dite « François-Ier » fut aménagée par le roi à partir de 1539 (si l’on en croit les graffitis sur les chapiteaux). Grande chambre, garde-robe, cabinet et oratoire royal, avec des longues poutres d’une portée de dix mètres… C’est là que François Ier aurait résidé à l’occasion de son dernier séjour à Chambord, du 22 février au 14 mars 1545. Aujourd’hui, « elle est en danger avec des murs fissurés, et des étais un peu partout », dramatise Pierre Dubreuil, directeur du domaine.

Après des années de lente dégradation, due au temps qui passe, aux inondations de 2016 et au report incessant de travaux perçus comme trop lourds à conduire, cette partie du château est d’ailleurs fermée au public. Les mises en scène imaginées par le décorateur Jacques Garcia, qui évoquaient à travers une chambre ou un bureau l’atmosphère qui régnait au moment des séjours de François Ier, ont été remisées…

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Le Figaro

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