Il y a d’abord le symbole. Donner le nom d’un équipement municipal à celui qui est arrivé là au mitan des années 70, et a fait de Belsunce (1er) le point de départ de son incroyable trajectoire marseillaise. Honorer un Marseillais arrivé dans ces rues depuis le Sénégal, qui y a connu « la galère », les années de journaliste avant de devenir l’un des agents de joueurs les plus importants de France et de se hisser à la tête de l’Olympique de Marseille.
Et puis, il y a la « nécessité d’apaiser le quartier », livre la maire (GRS) du secteur, après des derniers mois marqués par des faits de violences et une emprise du trafic de drogue de plus en plus prégnante. Le nouveau centre sportif Pape-Diouf, inauguré ce mercredi 17 septembre, semble répondre à ces deux exigences.
Une « ascension phénoménale » partie de Belsunce
« Ça fait du bien d’avoir du positif à Belsunce, ça rééquilibre un peu les choses, reprend Sophie Camard. Il y avait une attente des habitants d’avoir un lieu où les jeunes se retrouvent, pratiquent un sport, se dépensent, loin de la rue. Et ce nom symbolise une belle histoire marseillaise, pour celui qui a eu une ascension phénoménale, et incarnait une sorte de mémoire des Sénégala…