PORTRAIT – Cette djihadiste d’origine bretonne a passé dix ans en Syrie, dont cinq comme détenue, où elle servait de recruteuse sur les réseaux sociaux pour le compte de Daech.

Elle est présentée comme une «véritable égérie» de l’État islamique en France et pourrait se retrouver face à une Cour d’assises spéciale en tant que «recruteuse, entremetteuse et propagandiste» de l’organisation terroriste, selon le réquisitoire rendu par le Parquet national antiterroriste (Pnat) le 15 septembre. Emilie König fait partie de ces jeunes femmes françaises et européennes qui ont choisi de rejoindre la Syrie au début des années 2010, séduites par le projet de «califat» et acquises à l’idéologie djihadiste. Après la défaite de l’État islamique, elle est rapatriée en France en juillet 2022 où elle était immédiatement placée en détention provisoire et mise en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle par un juge antiterroriste.

Née en 1984 à Ploemer, dans le Morbihan, et dernière d’une fratrie de quatre enfants, Emilie König est abandonnée par son père, un gendarme maritime, à l’âge de deux ans, et a affirmé avoir été abusée par le compagnon de sa mère durant…

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Le Figaro

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