Vos livres ont souvent en commun une grande attention à la fragilité humaine et aux liens entre les êtres. Avec le recul, voyez-vous un fil conducteur dans tout votre travail ?

Oui, c’est vrai. Pendant longtemps, j’ai pensé que mes livres étaient très différents les uns des autres. On ne pouvait pas vraiment trouver de point commun entre La délicatesse et Charlotte par exemple. Mais je me suis rendu compte que beaucoup de thèmes revenaient d’une manière obsessionnelle, comme celui de la seconde vie ou de la consolation par la beauté et l’art.

Comment définiriez-vous votre évolution d’auteur, de…