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Le dimanche 30 mars à 21h10, TF1 diffuse Mayday. Un film d’action prenant place dans un archipel sous tension…
Réalisateur d’Un moment d’égarement, Jean-François Richet est surtout un habitué des films sous haute tension. Auteur du culte Ma 6-T va crack-er, il a également été derrière le biopic en deux parties de Jacques Mesrine, L’Instinct de mort et L’Ennemi public n° 1, puis Blood Father. Des références qui l’ont amené à signer Mayday en 2023. Long-métrage explosif, il fait la part belle à un casting international parfait pour l’exercice, composé de Gerard Butler, Mike Colter, Yoson An, Daniella Pineda ou encore Paul Ben-Victor. Une distribution ayant fait de Porto Rico son terrain de jeu. Car oui, l’île de Jolo mentionnée dans le film était tout simplement trop dangereuse pour accueillir des caméras…
Mayday : quand un pilote d’avion prend les armes pour défendre son équipage
Mayday débute rien de moins qu’un 31 décembre. Pour autant, il n’est pas question ici d’un tranquille réveillon de la Saint-Sylvestre. En effet, le pilote Brodie Torrance va embarquer dans son vol pour Hong-Kong au départ de Singapour, pour y retrouver sa fille… Problème, l’avion, qui abrite par ailleurs le détenu Louis Gasparre, va devoir faire face à de sérieuses turbulences. Manquant le crash, l’engin va terminer sa course dans une île des Philippines, Jolo. C’est là que son équipage sera sous la coupe d’un dangereux groupe terroriste. Responsable de ses passagers et voulant plus que jamais revoir sa fille, Brodie Torrance va prendre les armes.
L’île du film, prisonnière de « pirates et terroristes » ?
Impossible à rejoindre pendant bien des années, l’île de Jolo a été longtemps prisonnière d’une organisation terroriste ultra-violente, Abou Sayyaf. En guerre avec l’armée philippine, elle a été notamment responsable de l’enlèvement de journalistes, meurtres et prises d’otages. Normal donc, de voir le producteur Marc Butan choisir de tourner à Porto Rico plutôt qu’à Jolo, comme il est mentionné dans le film. Dans le dossier de presse de Mayday, il raconte : « Il n’y a, là-bas, aucune règle ou loi en vigueur. Ces groupes armés n’ont pas été aussi médiatisés que l’État islamique, mais la zone est contrôlée par des extrémistes religieux et des pirates capitalistes. Il y a des centaines d’îles dans cet archipel et le gouvernement philippin n’a pas les moyens pour toutes les contrôler. Même l’armée ne veut pas y aller. On s’est donc dit que c’était un environnement original que les spectateurs n’avaient encore jamais vu. » Aujourd’hui, l’archipel se libère enfin de l’étau d’Abou Sayyaf et s’ouvre notamment au tourisme.