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par Philip Blenkinsop
ExxonMobil
XOM.N
suspend un investissement de 100 millions d’euros (118,4
millions de dollars) dans le recyclage du plastique en Europe en
raison du projet de réglementation européenne qui détermine le
contenu recyclé d’un produit final.
Le producteur d’énergie américain a deux projets de
recyclage chimique dans des usines existantes à Rotterdam et à
Anvers pour traiter 80 000 tonnes de déchets plastiques par an.
Toutefois, le premier vice-président Jack Williams a déclaré
à Reuters lors d’un entretien que les deux projets avaient été
suspendus en raison du projet de réglementation européenne qui,
selon lui, est discriminatoire à l’égard de l’utilisation de
sites pétrochimiques existants par rapport à des installations
autonomes.
« Tout le reste est en bonne voie. Nous avons bénéficié d’un
soutien local », a-t-il déclaré. « Nous voulons faire ces
investissements… La seule chose qui nous empêche de réaliser
ce projet est la politique de l’UE. »
L’enjeu est un projet de loi visant à calculer le contenu
recyclé sur la base de la masse des déchets entrant dans le
système et de la masse du produit fini.
ExxonMobil affirme que cela favorise considérablement les
technologies autonomes où le chemin des déchets plastiques à la
production est plus clair et pénalise les installations
intégrées plus complexes dans lesquelles les matières premières
fossiles sont introduites.
Williams a déclaré que, sur la base du projet de loi, ses
installations obtiendraient moins de la moitié des crédits dus.
Le projet a fait l’objet d’une consultation publique qui
s’est achevée il y a un mois. Des groupes industriels et des
entreprises, dont la société finlandaise Neste, partagent le
point de vue d’Exxon.
L’Union européenne s’est fixé pour objectif d’augmenter les
taux de recyclage des matières plastiques, notamment de faire en
sorte que les bouteilles en plastique contiennent 30 % de
matières recyclées d’ici à 2030.
L’industrie affirme qu’elle doit combiner le recyclage
mécanique, qui retraite les déchets sans modifier leur structure
chimique, et le recyclage chimique, qui peut traiter des
plastiques plus complexes en les décomposant en produits
chimiques de base.
M. Williams a également indiqué que si les droits de douane
américains n’étaient pas un problème majeur pour l’entreprise,
la réglementation européenne l’était.
Il a notamment demandé à l’Union européenne d’abroger la
directive « Corporate Sustainability Due Diligence » (CSDDD
qui oblige les grandes entreprises à vérifier si leurs chaînes
d’approvisionnement ont recours au travail forcé ou si elles
causent des dommages à l’environnement.
M. Williams a déclaré que cette directive était complexe,
bureaucratique, coûteuse, dans certains cas irréalisable et
qu’elle s’appliquait au-delà de l’Union européenne. L’Union
européenne a déjà assoupli les règles et retardé leur
mise en œuvre.
(1 dollar = 0,8447 euro)