Donald Trump a entamé mercredi sa deuxième visite d’État au
Royaume-Uni, un événement inédit pour un président américain. Au
château de Windsor, il a été accueilli avec un faste exceptionnel
par le roi Charles III, la reine Camilla et la famille royale, qui
ont veillé à le tenir à l’écart du public et de
toute manifestation hostile à sa politique.
Après avoir visité la chapelle du château, Donald Trump a
assisté à une parade militaire. Il a ensuite effectué un tour en
carrosse doré. Le président a ensuite rejoint la famille royale
autour d’un somptueux banquet. Il était accompagné
de 160 invités triés sur le volet. Dans son allocution, Trump a
salué la relation particulière entre les États-Unis et le
Royaume-Uni, tout en glissant quelques remarques subtilement
piquantes à certains membres de la famille royale.
Donald Trump loue la famille
royale et sème la polémique
Devant les dignitaires réunis,
le président Donald Trump a multiplié les compliments envers le roi
Charles III et la famille royale : « C’est vraiment l’un des plus grands honneurs de ma vie, j’ai
tellement de respect pour vous et pour votre pays
depuis de nombreuses décennies ». Il a ajouté que le roi avait
su préserver « le caractère glorieux et unique de ce
royaume ». Cependant, malgré ces éloges, certaines de ses
remarques ont été perçues comme un petit tacle envers le prince
Harry.
En louant le prince
William, Trump a déclaré que le roi avait élevé « un
fils remarquable« . Cette remarque semblait oublier le
second fils de Charles, Harry, qui a pris ses distances avec ses
fonctions royales pour vivre aux États-Unis. Le président a
également évoqué subtilement l’action
philanthropique du prince. Il est ensuite revenu à des
compliments chaleureux, affirmant que William « connaîtra un
succès incroyable dans le futur ». Quant à la princesse Kate,
il l’a décrite comme « si radieuse, si saine et si
belle ».
Une
relation spéciale entre le Royaume-Uni et les États-Unis
Le roi
Charles III n’a pas manqué de saluer son invité. Il a rappelé
l’importance du lien entre les deux pays. Avec humour, il a déclaré
: « Si les médias avaient réussi dans les années 1970 à
approfondir la relation spéciale, j’aurais peut-être
moi-même été marié dans la famille Nixon« . Il a
ensuite souligné l’engagement commun face aux menaces en Europe.
Celui-ci a également mis en avant la coopération sans précédent
dans les domaines de la défense, de la sécurité et du
renseignement.
Le mari
de
Melania a reconnu cette relation exceptionnelle, affirmant que
le terme « relation
spéciale » ne suffisait pas à la décrire. Il est le
premier président américain à recevoir une deuxième invitation
officielle de visite d’État au Royaume-Uni. Il a qualifiée de
« première » et probablement de dernière. Le président a
ponctué ses propos d’une pointe d’humour : « J’espère que c’est
réellement le cas ».