Pensez à elle la prochaine fois que vous appuyez sur l’interrupteur. Sous nos pieds, la face cachée du réseau électrique lyonnais se déploie sur plusieurs kilomètres de galeries. Un labyrinthe de câbles, invisible pour le commun des mortels, mais ô combien essentiel.

À l’image de veines humaines, ces tunnels – qu’on appelle affectueusement “traboules de l’électricité” – se ramifient, pour alimenter chaque seconde près de 600 000 foyers entre Rhône et Saône. Essentiel, disait-on. Et, de nos jours, l’ensemble est automatisé.

Une toile d’araignée

Le Progrès a poussé les portes d’un poste source de la Presqu’île, un…