Par
Lisa Rodrigues
Publié le
18 sept. 2025 à 17h58
Après Claix ou Eybens, c’est une nouvelle commune de l’agglomération de Grenoble qui voit se déclarer sur son territoire un cas autochtone de chikungunya, maladie tropicale virale transmise par piqûre du moustique tigre. Cette fois-ci, c’est à Varces-Allières-et-Risset qu’un patient a été identifié.
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« L’Agence régionale de santé (ARS) a informé la mairie ce jour [jeudi 18 septembre] de la présence d’un cas autochtone de chikungunya » dans la commune, précise la mairie dans un communiqué.
Pas d’opération de démoustication pour l’instant
Pour le moment, aucune opération de démoustication n’est prévue. L’EIRAD (Entente interdépartementale de démoustication), mandatée par l’ARS, va réaliser « une enquête entomologique » dès vendredi 19 septembre sur la commune pour « vérifier la présence ou non de moustiques tigres dans un rayon de 200 mètres autour des lieux fréquentés par la personne concernée ».
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Des pièges pourront ainsi être installés au besoin. Les habitants sont également invités à adopter dès maintenant des gestes de prévention pour limiter la propagation du moustique tigre, comme supprimer les eaux stagnantes, protéger ses réservoirs d’eau avec un tissu ou un couvercle adapté et entretenir sa terrasse et son jardin.
Le moustique tigre étant présent en Isère, il est recommandé de porter des vêtements longs et de s’équiper au besoin de moustiquaires ou de répulsifs cutanés pour limiter le risque de piqûre.
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Des tracts d’information pour les personnes concernées
« En fonction des résultats de l’enquête entomologique, une opération de démoustication pourrait être programmée dans la semaine suivante », ajoute la mairie de Varces-Allières-et-Risset.
Des tracts d’information seront distribués dans les boîtes aux lettres des riverains concernés. Les médecins de la commune ont également été informés. N’hésitez pas à les contacter en cas de doute sur votre état de santé.
Mairie de Varces-Allières-et-Risset
La mairie reste en lien étroit avec l’ARS, qui surveille la situation. Ce cas unique reste encore bien loin des 35 cas autochtones de chikungunya recensés dans le foyer d’Eybens, selon le dernier point de l’ARS.
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