Cela faisait quatre ans que la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) n’avait pas mis à jour son Baromètre vélo. C’est dire si cette nouvelle édition, la première depuis la fin de la crise sanitaire qui avait donné un coup de fouet à la pratique de la petite reine, était attendue. Tournant historique ou le soufflé est-il retombé ?
Premier constat : la participation n’a jamais été aussi haute. Plus de 334 000 personnes ont répondu à l’enquête, un engouement citoyen qui a permis à la FUB de cartographier avec précision les besoins des cyclistes et les progrès réalisés dans plus de 2 600 communes, totalisant plus de 35 millions d’habitants. Par rapport à la précédente édition du Baromètre vélo, les femmes ont été plus nombreuses à répondre, et l’échantillon des répondants se rapproche de la parité (46 % -54 %). Les critères de l’enquête ont également été revus pour inclure davantage de bourgs et villages.
Un coup de pédale timide
Neuf répondants sur dix se déclarent cyclistes, une majorité se qualifiant d’ailleurs de « confirmés ». Chez les non-cyclistes, le sentiment d’insécurité (60 %), le manque d’aménagements cyclables (50 %) et la vitesse trop élevée des véhicules à moteur (32 %) sont les freins à la pratique du vélo le plus souvent cités.
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Chaque répondant était invité à noter son ressenti général, mais aussi évaluer la sécurité, le confort, les services et les efforts consentis par sa commune pour favoriser la pratique du vélo. Sur le plan national, le climat vélo reste médiocre avec score « plutôt défavorable », qui progresse toutefois légèrement par rapport au précédent baromètre. Plus de six sur dix (64 %) estiment les conditions mauvaises pour circuler à vélo, et presque la moitié (47,8 %) pense que la situation n’a pas changé en deux ans. Un bon tiers (36,5 %) estime qu’elle s’est améliorée.
Grenoble et Bourg-en-Bresse en tête
Mais cette moyenne cache de fortes disparités. Régionales tout d’abord : les scores les plus élevés se concentrent sur une partie de la façade Atlantique (Pays de la Loire, Bretagne et Nouvelle-Aquitaine) ainsi qu’en Auvergne-Rhône-Alpes. Au sud-est, la région PACA et la Corse font office pour la métropole de lanternes rouges.
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Locales, ensuite. Parmi les grandes villes, qui confortent leur rôle de locomotives du vélo en France, le palmarès reste inchangé : Grenoble récolte la meilleure note (A), suivie de Strasbourg et Rennes (B). D’autres grandes villes enregistrent de fortes progressions, notamment Clermont-Ferrand qui voit sa note bondir de 25 %, Lyon et Toulouse de 15 %. « Ces résultats montrent que lorsqu’une ville investit dans le vélo, les effets sont rapides et visibles », se félicite la FUB.
Près de 2 500 points dangereux repérés
Du côté des villes moyennes, Bourg-en-Bresse (Ain), Gujan-Mestras (Gironde) et La Rochelle (Charente-Maritime) sont les mieux classées. Des villes comme Épinal (Vosges), Bourges (Cher) ou encore Lons-le-Saunier (Jura) progressent nettement, alors qu’une quinzaine d’autres voient leur note baisser.
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La FUB appelle maintenant les pouvoirs publics et collectivités à utiliser les données récoltées pour résorber les points noirs. Car le Baromètre ne fait pas que distribuer des notes aux communes. Les réponses des cyclistes ont aussi permis d’identifier plus de 2 500 points dangereux ou problématiques, repartis dans 700 communes, ainsi que 1 300 lieux fréquents où les stationnements pour deux roues sont estimés insuffisants, notamment aux abords des gares.
Les résultats détaillés et les cartes sont disponibles sur le site du Baromètre vélo.