Par
Rédaction Neufchâtel-en-Bray
Publié le
18 sept. 2025 à 16h15
Le 18 juin 2024, l’employé d’un magasin quitte son travail pour rejoindre son domicile près de Foucarmont en Seine-Maritime. A un moment, il entreprend de dépasser un véhicule mais s’aperçoit qu’à chaque fois qu’il arrive à la hauteur de l’automobiliste, celui-ci accélère. Il se replace juste derrière et cette fois-ci l’autre ralentit exagérément.
La victime le reconnaît à l’audience du tribunal de Dieppe, il donne un coup de klaxon. Le conducteur récalcitrant s’arrête alors et va vers son « adversaire », lui ôte ses lunettes et le frappe au visage. C’est en tous cas la déclaration qu’il fait aux enquêteurs et confirme à la barre.
Le prévenu, un homme de 40 ans, conteste tout acte de violence mais se positionne d’une manière qui interpelle le tribunal.
Je suis horrifié du comportement des gens sur la route. Je suis passée à côté de ma vocation. Si vous voulez m’infliger un travail d’intérêt général, envoyez moi en gendarmerie ça m’intéresse.
Le prévenu
Pour la représentante du Parquet ce « comportement de cow-boy de la route » est insupportable.
Il vit à travers son comportement routier la carrière de gendarme dont il a rêvé.
Le parquet
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Elle requiert une peine de 1500 euros d’amende et six mois de suspension de permis. La juge se montre un peu plus clémente en prononçant une peine de 1000 euros d’amende et une suspension de trois mois du permis de conduire.
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