DÉCRYPTAGE – Sans le Hamas, cet État éviterait la perspective d’un Israël binational, où les Juifs seraient minoritaires.
Sortir d’une logique purement militaire pour retrouver un chemin vers la paix entre Israéliens et Palestiniens : telle est la finalité de l’activisme déployée par Emmanuel Macron et la diplomatie française depuis bientôt un an, qui culminera lundi par la reconnaissance de l’État de Palestine, devant l’ONU à New York. Une reconnaissance sans conditionnalité, mais qui n’est pas que symbolique, se plaît-on à préciser dans l’entourage d’Emmanuel Macron.
Depuis un an qu’il se démène avec l’Arabie saoudite – qui copréside cette séquence onusienne sur la reconnaissance de la Palestine – le chef de l’État a enregistré un échec, puis un succès. Il a échoué à susciter « une dynamique arabe » de reconnaissance d’Israël, mais il a réussi à entraîner derrière lui plusieurs grands pays, comme la Grande-Bretagne et le Canada. Si la relation entre la France et Israël est si tendue aujourd’hui, c’est bien parce que l’initiative française a pris.
Très tôt, à l’hiver 2024, le prince héritier saoudien
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