GRAND ENTRETIEN – Il apprit son métier en copiant les maîtres et en fréquentant l’école de Barbizon. Mais Eugène Boudin trouva, seul, ce qui allait être sa signature : peindre la fugace beauté de la vie et les mouvements du ciel. Laurent Manœuvre, commissaire de l’exposition, retrace son chemin artistique.

Cet article est issu du Figaro Hors-Série « Eugène Boudin, le père de l’impressionnisme ». Découvrez la vie, l’œuvre et l’art de celui que Corot surnommait « le roi des ciels », en un numéro de 160 pages, magnifiquement illustré .

« Eugène Boudin, le père de l’impressionnisme ».
Le Figaro Hors-série.

LE FIGARO HORS-SÉRIE. – Comment avez-vous conçu cette exposition  ? Quel en est le fil directeur ?

Laurent MANŒUVRE. – Le parcours de l’exposition s’est imposé à partir de la collection de Yann Guyonvarc’h, qui possède la plus riche sélection d’œuvres de Boudin au monde, couvrant toute sa carrière. Contrairement à d’autres expositions où il fallait aller chercher des tableaux dans différents musées et institutions pour tenter de reconstituer un corpus représentatif, cette fois-ci, la collection réunie par lui offrait déjà un parcours cohérent, qui formait une véritable rétrospective de l’œuvre de Boudin.

Tout était là : la collection couvre toutes les périodes et tous les types d’œuvres de Boudin, et comportait déjà une sélection homogène…

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Le Figaro

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