Candidate officielle aux municipales à Marseille depuis le samedi 13 septembre, Martine Vassal est désormais en campagne. Interrogée ce jeudi 18 septembre sur le plateau de Marseille Politiques, l’émission de BFM Marseille, en partenariat avec La Provence, la présidente de la Métropole s’en est prise à Benoît Payan. « Je lui demande qu’il s’excuse face aux Marseillais. Non seulement il a menti aux Marseillais, il a volé le poste de Michèle Rubirola, je le rappelle, ensuite, il a massacré cette ville, regardez dans quel état il est en train de la laisser, ce déclin doit cesser », a fustigé l’élue, considérant que dans « bien des domaines, la Métropole, c’est le moteur de la ville, Marseille c’est son frein à main ».

« Le Centre-Bourse, un de mes chantiers »

Martine Vassal a avancé quelques priorités pour « relever Marseille ». Selon elle, il est « désormais urgent d’apporter toutes les réponses en matières de sécurité, de propreté, d’attractivité ». Sur la sécurité, la candidate a plaidé pour « plus de policiers, plus de vidéosurveillance, plus de vidéoverbalisation ». Sur la propreté, elle a dénoncé le « laisser-aller » du maire socialiste. « Il permet de salir et ça, ce n’est pas acceptable. » Sur l’économie, Martine Vassal s’est engagée à défendre le Centre-Bourse, dans la difficulté depuis l’annonce de la fermeture des Galeries Lafayette : « Il faut des enseignes qualitatives ici comme dans le centre-ville. Je demande depuis longtemps que la totalité du centre-ville puisse être intégré dans une zone franche avec des avantages fiscaux qui accueillent des entreprises. Ce sera un de mes chantiers. »

« Avec Frédéric Collart, on discute, c’est un ami… »

Un chantier dans un « projet global » que la candidate de droite dit être en train d’élaborer. « Je me suis mis au travail, je réunis régulièrement mes équipes. » La composition de sa future liste ? « On va d’abord gagner, on verra la répartition ensuite. Ce qui m’importe, c’est de faire, c’est de convaincre les Marseillais que nous sommes capables de proposer une ambition pour cette ville que j’aime », insiste Martine Vassal, qui défend une première victoire « avec Renaud Muselier ».

« On est arrivés à faire l’union de la droite et du centre avec des gens de la société civile de bonne volonté qui aiment Marseille et qui ont envie de changer les choses, c’est ça qui compte. » Quid du divers droite Frédéric Collart lui-aussi candidat depuis une semaine ? « On discute, c’est un ami, on a cheminé ensemble. Il a toujours été clair avec moi, il m’a toujours dit les yeux dans les yeux, soit il me soutient, soit il n’y va pas. Nous verrons bien, je sais que nous aurons besoin de tout le monde, des idées de Frédéric Collart, celles de Génération Marseille et celles de tous les citoyens. » La présidente de la Métropole a cependant rejeté toute stratégie d’alliance avec le Rassemblement national.