« Je n’aimerais pas être juré au procès de la sextape. » C’est une phrase qu’on entend régulièrement ces derniers jours à Saint-Etienne. Elle est infondée. Gaël Perdriau n’est pas le maire de tous les vices. C’est un tribunal correctionnel qui l’attend, ainsi que sept autres prévenus poursuivis pour des délits, et non une cour d’assises jugeant des crimes. Que des magistrats professionnels, donc.
L’audience correctionnelle est publique. Les personnes intéressées par le procès peuvent se présenter au tribunal judiciaire de Lyon. En prévoyant de devoir jouer des coudes, car l’affaire est médiatique : plusieurs dizaines de journalistes accrédités, trois interminables années de révélations et d’interrogations, des personnalités de premier plan en situation délicate.
Argent. Sexe. Et suspense. Que diront les prévenus pour leur défense ? Y aura-t-il des révélations ? Des coups bas ? Des petits arrangements entre ex-amis ?
Dix ans pour le détournement de fonds
Le véritable enjeu du procès reste…