Ces grandes effigies en carton-pâte, héros de carnaval, sont réunies au Palais des beaux-arts pour les 20 ans de leur classement Unesco.

On les appelle « reuzes » à Dunkerque et Cassel, « gayants » en Picardie ou « jehans » en vieux français. Pour les 20 ans de leur classement par l’Unesco comme patrimoine culturel universel de l’humanité, les géants de carnaval, nés il y a un demi-millénaire dans ce nord-est de la France ainsi que sur le territoire de l’actuelle Belgique, sont réunis au Palais des beaux-arts (PBA) de Lille. Bien que l’atrium central soit vaste, ces personnages, débonnaires comme Gargantua, séduisants comme la reine Constance, fiers comme Jeanne Maillotte ou effrayants tel le Père Fouettard, y semblent presque à l’étroit. Certains mesurent jusqu’à 7 mètres.

Ces figures mi-historiques mi-légendaires et fort populaires ont aussi droit à l’étage à une petite exposition. On y apprend leur histoire, comment ils ont été fabriqués. On y découvre leur armature d’osier ou de planches. Passent les gravures et les photos de défilés. Cela jusqu’à celui organisé pour les festivités de Lille, capitale européenne…

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Le Figaro

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