Il n’a « plus aucune preuve de vie » depuis plus de deux années. Cela fait huit ans maintenant qu’un habitant de Bourges (Cher) multiplie les démarches judiciaires pour revoir ses trois enfants, nés en 2011 et 2015. Leur mère les a emmenés en Russie, en juin 2017, sans jamais revenir de ce qu’elle présentait comme des vacances, raconte Le Berry Républicain. La cour d’appel examinait le dossier, le 18 septembre 2025.

Un droit de visite en Russie

Son délibéré est attendu, le 16 octobre 2025. En 2018 puis en 2020, les justices française et russe avaient donné raison au père de famille. Le tribunal correctionnel avait ensuite relaxé la mère, poursuivie pour soustraction d’enfant et rétention hors de France. La Russe avait aussi eu gain de cause quand les cours de cassation et d’appel avaient accordé au Berruyer, divorcé en 2019, un droit de voir ses enfants, mais en Russie.

À Bourges, l’avocate générale a requis contre la mère une peine de prison ferme, mettant en avant un départ prémédité. La défense a de son côté évoqué les « violences verbales et psychologiques » du Français. Celui-ci s’inquiète pour ses enfants, qui ne parlent plus français, et notamment pour l’aîné, photographié en uniforme militaire russe. « Si je fais cela, c’est pour sauver la vie de mes enfants », a précisé le Berruyer.