Selon la Société française de dermatologie, les maladies de la peau touchent 16 millions de Français. Mais l’arrivée de médicaments innovants a changé la donne pour certaines de ces pathologies.
L’enfer ! C’est ainsi que les patients décrivent leur vécu. Dermatite atopique, acné, psoriasis, lupus, vitiligo… Ces maladies diffèrent par leur origine et l’expression de leurs symptômes, mais elles ont toutes un point commun : elles sont visibles, s’affichent au grand jour et aux yeux de tous, entraînant souvent un sentiment de gêne, de honte et de repli social. Boutons, rougeurs, suintements mais aussi douleurs et démangeaisons sont le lot quotidien de ces infortunés. Ce sont aussi des pathologies chroniques : il faut apprendre à vivre avec, au rythme des poussées et des moments d’accalmie. « Il n’est pas si rare qu’un patient atteint d’une maladie de peau chronique et invalidante envisage le suicide. Parce que, tout simplement, le regard des autres, ajouté aux souffrances dans sa chair, aux lourdeurs des traitements, est au-delà du supportable », souligne Stéphane Héas, sociologue à l’université Rennes-2.
Le regard des autres : un vrai poison. Ce que confirme…
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