Si la manifestation syndicale, ayant rassemblé plus de 3 500 personnes, s’est déroulée sans accrocs, ce jeudi 18 septembre, la dispersion s’est voulue plus agitée. Non pas dans les rangs des contestataires mais plutôt dans ceux de l’ultragauche, positionnée devant le cortège, à plusieurs dizaines de mètres.
Un groupe a manifesté son hostilité au capitalisme en s’en prenant au restaurant McDonald’s de la rue Saint-Dizier, en mettant le feu à un amas de papier devant l’entrée et en dégradant la vitrine.
Trois hommes ont été interpellés. Le premier à 16 h 50 par la brigade anticriminalité. Âgé de 19 ans, il est reproché à ce Nancéien d’avoir lancé une tuile dans la vitre du fast-food. Vitrine portant des stigmates étoilés de cet acte.
Une demi-heure plus tard, un autre manifestant de l’ultragauche a été placé en garde à vue pour outrage et rébellion envers des personnes dépositaires de l’autorité publique. Âgé de 28 ans et habitant Saint-Max, il devrait être déféré, comme son collègue, ce samedi devant le procureur de la République, en vue d’une comparution immédiate lundi, devant le tribunal correctionnel de Nancy.
Enfin, un troisième homme a fait l’objet d’une ordonnance pénale pour « participation à une manifestation avec le visage dissimulé ».