Daniel Plusquellec, l’ancien directeur de l’École nationale supérieure de chimie de Rennes (ENSCR), est décédé à l’âge de 80 ans. Il avait intégré l’ENSCR en 1967 en tant qu’assistant. Après avoir obtenu sa thèse de doctorat en 1977, il devient maître de conférences, puis enseigne à l’IUT de Rennes (Ille-et-Vilaine) avant de revenir à l’école de chimie où il est nommé professeur en 1989. « Conscient de l’importance de la valorisation et du financement de la recherche », il se consacre à la chimie appliquée et prend la direction de l’école de 2001 à 2008.

Engagé à l’international

« Engagé et pleinement investi pour l’établissement, il œuvra sans relâche pour le développement académique et scientifique de l’école », rappelle Audrey Soric, la directrice actuelle de l’ENSCR, en lui rendant hommage. Son action a notamment permis la création du cycle international Chem.I.st en 2002, une formation en chimie de haut niveau destinée aux meilleurs élèves étrangers. Il a également contribué à la création de la start-up SurfactGreen, spécialisée dans le développement de tensioactifs 100 % verts à partir de matières premières naturelles.

« Professeur de classe exceptionnelle », membre de la Société chimique de France, Daniel Plusquellec a présidé de 2006 à 2008 la fédération Gay-Lussac, réseau français de vingt écoles d’ingénieurs en chimie et génie des procédés. Il a co-fondé un programme de formation avec Shanghai, « une initiative d’excellence reconnue par le ministère chinois de l’éducation depuis 2019 ».