L’évêché change d’adresse. Adieu le 1, impasse Saint-Laurent, en plein centre-ville, à deux pas de la cathédrale et de la Psalette, le manoir du XVe siècle.

C’est désormais rue de la Gourmette, dans la maison du même nom, que l’évêché s’installe. « Le déménagement est historique, fait remarquer Françoise Coquereau, la déléguée générale, car l’évêché était installé impasse Saint-Laurent depuis 1907. »

L’évêque n’est pas le seul à faire ses valises. Les deux vicaires généraux, Loïc Lehuen et Sébastien de Groulard, ont pris le même chemin. Eux aussi avaient leurs bureaux et appartement, impasse Saint-Laurent, mais au numéro 8.

Impératifs économiques

Le déménagement répond à des impératifs économiques et d’organisation. « Le diocèse avait le souhait de rationaliser l’immobilier, pour limiter un certain nombre de frais d’entretien, mais ce sera aussi plus simple en termes d’organisation et de fonctionnement », précise Françoise Coquereau.

Dans leurs nouveaux murs, où se trouvent également les archives du diocèse, l’évêque et son équipe du conseil épiscopal « se rapprochent des services généraux du diocèse, mais aussi de la Maison diocésaine, au Petit-Port ou encore de la direction de l’enseignement catholique, rue Leglas-Morice », détaille Françoise Coquereau.

L’appartement et les bureaux de l’évêque, impasse Saint-Laurent, vont être vendus, ce qui permettra de financer tout ou partie des travaux réalisés maison de la Gourmette (environ 1,5 million d’euros). Ceux des vicaires généraux seront mis en location. Le parc immobilier du diocèse représente environ 30 000 m2, hors lieux de culte.